La légende veut que la socca, une spécialité de chez nous , soit née alors que Nice était assiégée par les Turcs en 1543. L’idée de la socca serait venue aux Niçois en déversant sur leurs ennemis de l’huile bouillante mêlée de soupe de pois chiches. La réalité est moins romantique. Il est plus plausible que la socca soit une lointaine parente de la farinata ligurienne, une sorte de polenta de pois chiches cuite au four qui aurait évolué en traversant la frontière.
La socca, grosse crêpe de farine de
pois-chiche cuite dans un grand plat de cuivre étamé, dans un four à
bois ou un four de boulanger. Plat commun, sous des formes variées à
toute la Méditerranée, c'est aussi devenu une spécialité niçoise
appréciée aussi bien des locaux que des touristes.
A l'origine, plat de pauvres « fait-maison » réservé aux casse-croûte des ouvriers, puis vendu par des marchands ambulants, elle bénéficie maintenant de véritable commerces spécialisés ou constitue un des produits d'appels de certains restaurants.
Elle était cuite dans des fours à bois et même si aujourd'hui les fours
électriques s'imposent souvent, elle reste faite dans de lourds plats en
cuivre dont l'intérieur est recouvert d'une fine couche d'étain.
Le spectacle de sa cuisson, du défournement de ces énormes plats, de la
virtuosité avec laquelle elle est découpée pour être servie constituent
un spectacle à ne pas manquer.
Typique:
à Saleya, Thérèse,
figure incontournable de Nice
pour sa socca...
Sur une Idée