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samedi 28 janvier 2012

PHOTO DU SAMEDI



Sur une Idée 
d' 
AMARTIA*



pour terminer  
avec le Bleu




 Je me mets cependant
quelque moment
au "vert"



A très bientôt...


mercredi 25 janvier 2012

QUELQUES LIVRES A FEUILLETER...


 sur 
"la couleur"
tirés des  étagères de notre bibliothèque






















INTERPRETATION
OLIVIER BAUMONT


LES FOLIES FRANÇAISES 
ou les dominosLes annotations de François COUPERIN

La Virginité sous le Domino couleur d´invisible
La Pudeur  sous le Domino couleur de Roze
L´Ardeur sous le Domino Incarnat 
L´Esperance sous le Domino Vert
La Fidelité sous le Domino Bleu
La Persevérance sous le Domino Gris de lin 
La Langeur sous le Domino Violet
La Coquéterie sous diférens Dominos
Les Vieux Galans et les Trésorieres suranées sous le Domino
Pourpres et feuilles mortes
Les Coucous Benevoles sous le Domino Domino Jaunes
La Jalousie taciturne sous le Domino Gris de Maure
La Frénésie ou le Désespoir sous le Domino Noir


 Avez vous d'autres Idées de lecture à ce sujet?


dimanche 22 janvier 2012

DU PASTEL -1-






Les cadeaux de Noël  peuvent être originaux et   élargir par là même les connaissances.
Il en a été ainsi pour celui que  mon "petit frère "Petu" qui, entre deux fresques, durant un stage sur l'art de préparer du foie gras en région toulousaine a fait un petit tour en pays de Lestoure et a ramené à sa grande soeur une belle série tout de bleu colorée dont deux livres très intéressants expliquant 

l'histoire du 
PASTEL.


Le pastel, plante tinctoriale, permettait d’obtenir une couleur bleue qui avait le mérite de ne pas « passer » au soleil.
Cette plante à racines pivotantes, ne craignant ni la sécheresse l’été, ni le froid l’hiver, se trouva très bien dans les sols profonds, riches et limoneux du Lauragais. 

« De par de-çà en tout le royaume, le pastel ne vient bien qu’en Lauragais".
(Olivier de Serres)



La récolte des feuilles commençait vers la Saint-Jean et se poursuivait ensuite tous les 25 jours pour les feuilles les plus mûres de juillet à octobre. 

Les conditions de culture

Pour se développer le pastel a besoin d'un sol riche et meuble plutôt calcaire et argileux.

La plante a trouvé des conditions très favorables en Laurageais et dans l'Albigeois qui peuvent bénéficier d'hivers assez doux et pluvieux suivis d'étés ensoleillés. 
Comme cette culture épuisait rapidement les sols on mettait les terres en jachère l'année suivante puis elles étaient cultivées avec des céréales avant d’être à nouveau ensemencées par le pastel.

Dans le meilleur des cas, et dans la période la plus favorable, soit entre 1515 et 1560 environ, le pastel couvrait à peine 15% des terres, d'où une certaine irrégularité dans la production.

Les semailles, le désherbage, la récolte,réclamaient une main-d’œuvre importante et spécialisée.



La production
 On produisait en moyenne 15 tonnes/hectare en Lauragais, pour atteindre près de 22 tonnes en Albigeois. Quelques plants étaient mis de côté pour préparer l'ensemencement de l'hiver suivant. Pour cela, ils n'étaient déracinés que lorsqu'ils atteignaient à peu près un mètre de haut, portant des paquets de graines vertes qui devenaient marron à maturité et pouvaient alors être réutilisées.

Les étapes de la fabrication

 Le stockage
 Il fallait absolument   éviter le dépérissement des feuilles
Dans un premier temps, les feuilles récoltées pour la teinture étaient entassées au bout des champs, puis étalées sur place pour qu'elles ne pourrissent pas.  Elles pouvaient, également, être transportées à la ferme.
Ensuite, elles étaient lavées, puis mises à sécher dans un hangar bien aéré ou étendues sur un pré : on les retournait alors régulièrement, encore une fois pour éviter le pourrissement. C'était aussi une protection contre les rongeurs et insectes divers. Ces opérations nécessitaient bien sûr un personnel nombreux.

Le broyage dans les moulins pasteliers

 Durant cette opération, les feuilles étaient réduites en bouillie: on en récoltait une pulpe que l’on destinait à la fabrication de la teinture. Les moulins à traction animale, animés par une énergie douce et régulière, permettaient d’obtenir une pulpe homogène. Les autres moulins, à vent ou à eau, étaient délaissés, au profit de moulins pasteliers.


 
Ces derniers appartenaient en général à des paysans plus aisés.  La meule était une pierre horizontale au centre de laquelle était fixé un axe vertical. Tout autour de cet axe, par l'intermédiaire d'un manche relié à l’animal, pivotait une roue verticale, généralement en pierre (quelquefois en bois)  








 

La fermentation
 
Première apparition des "coques" 

Après broyage, la pulpe était mise à sécher six à huit semaines. Pour empêcher tout risque de moisissure, elle était sous surveillance constante . 



Durant cette période, une première fermentation débutait, permettant ainsi un façonnage. Réalisé généralement par les femmes, celui-ci comprenait la réalisation d'une boule de dix à quinze centimètres de diamètre. C'était la "coque"  
« coquaignes » ou « cocagnes »qui est à l'origine de l'expression bien connue "Pays de Cocagne", c'est à dire le pays des coques, symbolisant la source de toutes les richesses.

La pulpe mise en tas, débarrassée de son eau  étaient ensuite séchées pendant 15 à 20 jours dans des hangars sur des claies, dans un lieu aéré.


La seconde fermentation
 Les coques, une fois sèches, étaient écrasées et mouillées pour déclencher une seconde fermentation. Celle-ci était la phase la plus délicate, nécessitant une surveillance de tous les instants pour maîtriser sa régularité. Pour accélérer la fermentation on pouvait rajouter du purin ou de l'urine humaine d'hommes que l'on avait fait boire la veille dans des brasseries... pour la ralentir on pouvait aussi verser de l'eau claire.

Cela donnait une mixture noirâtre qui devait être remuée régulièrement pour maintenir son homogénéité.
A terme, après pulvérisation de la pâte, on obtenait ainsi un produit, d'aspect granuleux, que l’on appelait "agranat". C’est avec ce produit qu’on allait pouvoir fabriquer la teinture.

Une coque pesait environ 500 grammes et donnait environ la moitié de son poids d'"agranat". Le produit final devait représenter à peu près 7 à 8% du poids initial des feuilles, lors de la cueillette.

L’agranat était conditionné en sacs et pouvait être transporté facilement.

Cette phase-là, pouvait durer 6 mois, c’est à dire le temps de se remettre au travail pour entamer la mise en culture d’une nouvelle récolte. 

La teinture

 La couleur particulière du bleu pastel est obtenue par oxydation du jus verdâtre obtenu à partir des granulés d’agranat. En la mélangeant à d'autres teintures, on pouvait réaliser d'autres colorations (verts, pourpres ) d'excellente qualité.

La fin du pastel et l'arrivée de l'indigo
 La découverte du Nouveau monde, la culture de l’indigo qui s’intensifie, les échanges de plus en plus nombreux par les voies maritimes vont faire connaître et apprécier cette plante. 

Elle a l’avantage de se présenter sous forme de poudre bleue 20 fois plus dense que le pastel et surtout plus facile à l’emploi. En outre, son prix est 6 fois moins élevé. Dès lors l’indigo va peu à peu s’implanter dans toute l’Europe.

Le pastel mourra au milieu du XVIIIème siècle.
  



Voici les livres



Celui-ci je réserve sa lecture
pour les vacances de février...





Il a pensé à la passionnée de jardinage
ces quelques graines

 !!!



 
Bonne soirée...

anniversaire de Manie ce soir, d'autres surprises...

jeudi 19 janvier 2012

MEMOIRE




Mars 2008
CNR DE NICE 

  Nous avions invité Gustav LEONHARDT 
pour inaugurer dans notre  conservatoire tout neuf   deux nouveaux clavecins commandés chez le facteur Marc DUCORNET.





J'avais écrit de ma plus belle plume 
une lettre lui demandant s'il acceptait de venir, sans trop d'espoir.
Quelques mots sincères...
Une semaine plus tard, jour pour jour, je recevais une missive manuscrite d'Amsterdam. 
Il acceptait avec simplicité, me fixant une date.
D'autres courriers firent ainsi  le voyage entre nos deux villes. L'administratif est lourd en France, je fis tout pour faire le trait d'union afin que le Maitre  soit reçu au mieux et  vienne dans les meilleures conditions.



Organiser quatre jours de fêtes 
autour des deux instruments  fut pour moi très vivifiant.
Des professeurs, des élèves, étudiants de la région étaient invités à  saluer  le maitre, et à se produire sur la grande scène de l'auditorium tout de bois vêtu; une très belle acoustique, une ambiance bon enfant, des prestations de qualité pour ces jeunes claveciniste et leur professeur très  à l'écoute. Toute la journée du mercredi jusqu'à 16h leur était réservée, elle se clôturerait  avec le concert inaugural du soir.


Il salue les instruments.

J'allais chercher Gustav Leonhardt à son hôtel.

Il n'était pas en forme, ayant attrapé une sorte de pneumonie en Italie, mais il n'en a rien montré durant son concert où tous les  gamins accompagnés de leurs parents dans un silence profond, quasi religieux attentifs, écoutaient.
L'auditorium de 700 places était rempli, un moment intense que l'on ne peut décrire avec de simples  mots, des instants où même si l'on n'est pas croyant on se dit qu'il y a des forces supérieures au dessus de nos têtes; le partage d'un instant de vie, précieux, auréolé d'harmonies parfaites et inoubliables.


Un clavecin de facture italienne

J'ai été très heureuse d'offrir et  de partager ces moments particuliers à mes élèves, mes amis, mes proches, mélomanes,  qui ont su apprécier à leur juste valeur ce programme qui n'était pas facile d'écoute.


Un très beau clavecin copie de facture flamande


Leonhardt avait l'art et la manière de faire sonner, 
par son choix qui n'était dicté que de son envie du moment, des pièces polyphoniques sur cet instrument qu'il maitrisait si bien.
Il avait tenu à répéter durant  3 heures, demandant au facteur de réharmoniser à sa convenance, accordant lui même avec son tempérament du jour.

 
Mon ami Gilles CANTAGREL était de la fête.

Nous l'avions ramené juste après le récital malgré une réception de belle qualité. Fatigué, fiévreux, mais pas autant qu'à son dernier concert aux Bouffes du Nord.

Je ne vous dis pas le lendemain matin, matinale, solitaire dans le grand auditorium ayant retrouvé son calme, avec quelle émotion j'ai posé mes doigts sur les claviers de chaque instrument; ils avaient été en quelque sorte baptisés par les mains du Maitre.

Ces mêmes mains, emmitouflées dans des mitaines, que je serrais en le saluant devant l'aéroport le laissant comme il le désirait, seul, pour retourner à Amsterdam dans sa belle maison d'Herengracht.

Un dernier léger sourire comme il savait vous le donner, la tête légèrement inclinée pour vous saluer avec élégance, si rapide, mais sincère, comme aux Bouffes où ce fut notre ultime échange, douceur qui a effleuré son visage si amaigri. Je garderai en mémoire cet instant si fugace. 
Il n'en faut pas plus...






Paix à Vous
Maître,
entouré d'anges musiciens.




Photos Michel CASTELLANI
non libres de droit


mardi 17 janvier 2012

IL N'EST PLUS ...






Il restera 
dans nos mémoires de claveciniste, 
il restera à jamais dans nos cœurs.

Au revoir Maître






dimanche 15 janvier 2012

ENTRE DEUX VERTIGES PAROXYSTIQUES



Ah! Ces oreilles internes plus toutes jeunes,
qui perdent leurs cristaux!!!

Cela vous laisse une certaine impression 
d'être dans une fusée
en vol vers la ...lune, 
encore elle.


 Prise par le chef,
je suis dans l'avion .... 
tournis, tournis!

Une semaine assez floue 
et pourtant
un petit concert à organiser
dans notre église de Contes 
autour de l'orgue et du violoncelle.


Ugo aux commandes 



Orgue bien sûr
puisque c'est pour lui que l'on s'agite...
surtout avec ce froid glacial,
il fallait que les petits et grands aient du courage.


Condition souvent rencontrée  professionnellement, 
je pense à Aoste le 26 décembre!



Encore du bonheur, 
des rires, 
des doigts gantés,
ils ont été super ces petits violoncellistes encouragés par leur professeur Brigitte 
qui a eu l'Idée géniale de former un octuor  doublé par des petits.







L'orgue a bien rempli son devoir en accompagnant de ses carillons quelque Noël français qui,
dans la tradition,
résonnait encore du temps de l'Epiphanie.


Crèche de l'église:
Vous ne trouvez pas qu'il y a
un soucis de rapport de taille!


 Pour Anne:
l'ange à la tête qui dodeline 
pour remercier  de l'aumône reçue.

Passez une douce semaine



mercredi 11 janvier 2012

QUAND LE CHEF S' EN MÊLE





Il y a aussi la technique
pour faire de remarquables photos matinales
pendant que la Dulcinée sommeille...





 Merci 'Tit Ninou




On apprend toujours le premier couplet de cette chanson
aux petits enfants
  la suite est toutefois coquine... 
comme beaucoup de chansonnettes de cette époque

"Au clair de la lune, mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume, pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu.
Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu.



Au clair de la lune, Pierrot répondit :
- Je n'ai pas de plume, je suis dans mon lit.
Va chez la voisine, je crois qu'elle y est
Car dans sa cuisine, on bat le briquet.





Au clair de la lune, l'aimable lubin
Frappe chez la brune, elle répond soudain
-Qui frappe de la sorte ?, il dit à son tour
-Ouvrez votre porte pour le Dieu d'Amour.









Au clair de la lune, on n'y voit qu'un peu
On chercha la plume, on chercha du feu
En cherchant d'la sorte je n'sais c'qu'on trouva
Mais je sais qu'la porte sur eux se ferma"


DOUCE JOURNÉE




mardi 10 janvier 2012

LUNE MATINALE









elle se déplace, 
elle s'éclipse
elle nous a salués

lundi 9 janvier 2012

QUELQUES CIELS...


en ce début d'année 
toujours aussi majestueux
Ils ne changent pas







DOUCE SEMAINE